La place des acteurs dans la dynamique de l’entreprise

La notion de mouvement  permet mieux de saisir ce qui se vit et ce qui est douloureux pour une partie des personnes dans leur travail. Comme l’a très bien montré Isabelle Ferreras dans son livre Critique politique du travail paru aux Presses de SciencesPo, même la plus absurde des activités représente pour ceux qu’elle mobilise plus qu’une signification purement instrumentale. Travailler, c’est toujours plus que « gagner son pain ». Dés lors, si la notion de mouvement qui évoque la dynamique, la vie, la créativité, est stimulante pour tous ceux qui ont l’opportunité de trouver dans leur travail des possibilités de se développer, de créer. Elle est déstabilisante pour tous ceux qui ayant le sentiment que leur travail ne leur apportait rien ont organisé leur vie ailleurs.  Le changement est alors une remise en cause d’équilibres fragiles autant qu’indispensables. Pourtant,  une économie ouverte sur un marché monde,  un bouleversement ultra-rapide des technologies, la prise de conscience de la fragilité des équilibres environnementaux et de la raréfaction des ressources naturelles rendent les échanges concurrentiels plus intenses et obligent en permanence les acteurs à réajuster leurs stratégie. La question qui se pose aujourd’hui est celle de la place accordée à l’ensemble des acteurs dans la dynamique de l’entreprise.

Si l’on reprend ici une analogie maritime fréquemment employée par les communicants, il est toujours plus agréable d’accompagner la vague que de la prendre dans la figure!

Laisser un commentaire

l'email ne sera pas publié